Il n'y a pas de politique policière miracle à new York dont on pourrait tirer profit par les « recettes » qu'on y trouverait pour régler nos propres problèmes d'insécurité et de délinquance. En aucun cas, la mise en pratique de la célèbre théorie du « carreau cassé » de Wilson et kelling ne peut expliquer l'apparente fortune des résultats de la réforme du NYPD entreprise par Bratton sous le mandat de Giuliani. Un pan de cette théorie peut tout autant être utilisé à New York et Chicago quand il s'agit de saturer l'espace public par une présence policière dissuasive. Un autre peut l'être qui démontre que la mobilisation des habitants ou des communautés de la ville peut avoir autant d'effets bénéfiques à terme pour enrayer la spirale du déclin urbain, telle qu'on en trouvera l'expérience documentée pour Chicago dans le présent ouvrage. Si nulle part n'existe de solution miracle, de toutes parts en revanche l'imagination est au rendez-vous aux Etats-Unis pour fonder cette croyance qu'en expérimentant de vieilles ou de nouvelles solutions chez les acteurs institutionnels ou non - acteurs qui n'avaient pas l'habitude de changer leurs pratiques - il est possible de faire reculer la délinquance réelle et le sentiment d'insécurité subjectif. (4e de couverture)
Cet article vise à approfondir la recherche du rapport entre tourisme et communautés de diasporas. Une étude des textes et théories concernant la notion de communautés de diaspora indique que la relation entre tourisme et communauté de diaspora n'a pas été suffisamment théorisée. De plus les théories élaborées jusqu'à présent se sont révélées incomplètes. Quelques études récentes ont cherché à revaloriser ce rapport, cependant cet article identifie quatre types de circulations de voyage, espaces de destination et expériences distinctes concernant les communautés de diasporas. Plutôt que de choisir la méthode habituelle centrée sur le touriste, l'auteur se base sur une approche centrée sur l'offre touristique. Ainsi la présentation de l'Allemagne aux Juifs américains montre que les espaces de vacances, produits, évènements et expériences touristiques sont semblables pour tous les groupes qui envisagent de les découvrir, à savoir hybrides. En effet, les 'vacances hybrides' sont produites pour des 'gens hybrides'. Quelques unes des conséquences relatives aux concepts et à la gestion de ce modèle sont débattues. (Résumé de la revue)
Description de la vie d'un quartier italien de Boston (Etats-Unis) dans les années 30. En pleine période de crise économique et de chômage, la minorité italienne de Boston se fait une place dans un quartier longtemps dominé par les Irlandais. Elle organise à son tour, en partie sur le modèle de ses prédécesseurs, ses clubs, ses bandes et ses lobbies politiques pour accéder à la visibilité sociale. Ces formes d'organisation sociale, les combats qu'elles livrent entre elles, les luttes de pouvoir en leur sein, l'adhésion de la fraction masculine de la communauté à certains aspects du mode de vie américain, comme le bowling, composent la trame de ce récit.
L'utilisation du terme ghetto pour qualifier la banlieue ou le quartier qui concentre ségrégation raciale et violence est impropre en France et ne résiste pas à une comparaison avec les Etats-Unis. L'hyperségrégation monoraciale qui caractérise dans sa définition le ghetto juif, celui des Noirs américains ou encore l'apartheid ne correspond pas à la réalité des cités françaises qui ne connaissent ni le même taux de délinquance, ni la même défection de la part des pouvoirs publics et de l'Etat. Utilisé par les médias, ce terme sert à alimenter les représentations de l'insécurité dont l'opinion publique aurait symboliquement besoin.
A l'appui des données du recensement de 1994, cet article étudie la situation socio-économique des immigrants de la seconde génération, hommes et femmes, de 25 à 64 ans, pour en conclure à une tendance générale à la réussite économique, au regard du niveau d'éducation qu'ils ont atteint et de leur positionnement dans le marché de l'emploi. Cependant des variations ont été notées dans l'ascension sociale et les performances scolaires des secondes générations, attribuées au pays d'origine des parents.
L'évolution de l'antisémitisme et de la xénophobie et leurs remèdes en Allemagne depuis l'unification. Onze études réalisées par des spécialistes en science politique, sociologie, communication, histoire cernent ce sujet en proposant 1) une évaluation de l'importance de l'antisémitisme et de la xénophobie et de la connaissance de l'Holocauste chez les Allemands; 2) une présentation des groupes et organisations qui propagent haine et discrimination (Allemagne et Autriche); 3) une approche de la perception de l'antisémitisme et des réactions qu'il suscite chez les Allemands, les Américains et les Juifs de Berlin.
Après le Première Guerre mondiale, alors qu'il apparaît qu'une large proportion de la population immigrée est analphabète et non anglophone, une sensibilisation au problème de l'américanisation des étrangers se développe aux Etats-Unis. Les américanistes à 100 pour 100, les nationalistes et les nativistes, face à l'échec du processus spontané de l'assimilation des immigrés, insistent sur l'adoption de mesures afin de l'accélérer et entreprennent de développer un programme de cours d'alphabétisation et d'enseignement de l'anglais pour les étrangers adultes car ils considèrent que cette instruction est une des clés de l'intégration.
Prenant en compte son expérience de femme blanche issue de la classe ouvrière américaine et s'étant hissée au niveau universitaire, l'auteur propose une approche épistémologique. Après une définition de l'idée de connaissance et d'échange de connaissances au sein de la classe ouvrière, elle s'oriente vers une conceptualisation de la connexion entre race, classe et sexe, les trois éléments indissociables des systèmes d'oppression. Elle dégage le contenu de la pensée "eurocentriste", des concepts de privilèges raciaux et de domination masculine constitutif de toute démarche épistémologique.
Journaliste et historien, l'auteur a effectué une enquête sur l'intégrisme juif. Il tente de comprendre qui sont ces Juifs, souvent venus de France ou des Etats-Unis, et qui résidant en Judée-Samarie, remettent en cause le processus de paix avec les Palestiniens ? L'auteur a voulu comprendre a quelle logique les "fous" de la Torah obéissent, et savoir quels principes les régissent, et quels courants les traversent.
Comment vivent les Américains en Belgique ? Comment (ré) organisent-ils leur vie et comment leur culture influence-t-elle leur travail ? Comment voient-ils les Belges ? Qu'en savent et qu'en connaissent-ils ? Ont-ils des contacts avec des Belges et peut-on parler d'une communication entre les deux communautés ? Dans quelle proportion sont-ils ouverts à la culture du pays d'accueil ?.
Aujourd'hui, ceux que l'on appelle les immigrés de la première génération, atteignent le troisième âge. A l'heure où beaucoup espéraient leur retour au pays, les immigrés font face à un nouveau défi : vivre leur retraite dans la société qui les a accueillis. Par le biais de méthodes statistiques, les auteurs ont identifié plusieurs groupes d'âge parmi les étrangers. Dans tous les cas, ces groupes indiquent les spécificités de leur histoire migratoire, en particulier la période et les motifs d'immigration. Si l'on examine la proportion de personnes âgées de 65 ans, on note de fortes différences : près d'un tiers des ressortissants, sont rentrés chez eux, la moyenne tous groupes d'âge confondus étant de 7 . Les plus fortes proportions se présentent parmi les nationalités est-européennes d'immigration ancienne auxquelles s'ajoutent les Suisses et les Luxembourgeois. Les plus faibles proportions concentrent les pays du Tiers-monde, qu'ils s'agisse d'immigrations de travailleurs, comme le Maroc et la Turquie, ou d'immigrations d'étudiants.
Témoignage d'un officier américain de l'OTAN, qui à travers ses diverses expériences à l'étranger (Chine, Philippines, Belgique) aborde sa situation d'exilé et ses rapports avec les populations locales.